L'heure est venue
L’heure est venue
(Marie-Madeleine Jung, Jérusalem au sommet de ma joie)
L’heure est venue… l’heure d’éternité !
L’horloge a sonné l’heure noire.
Et la maison aux yeux cernés a fermé ses paupières une à une :
Elle s’est faite impénétrable.
L’heure est venue où dans le chant de mon destin
La dissonance est survenue,
la note rauque et douloureuse,
Ainsi qu’un sanglot qui s’éteint
et l’amère question qui reste sans réponse.
Plus rien ne vaut la peine d’être dit.
Seul le silence garde sa densité.
L’heure est venue où plus rien ne sourit.
Tout est grave, engagé dans l’attente,
pour un enfantement secret que Dieu seul connaît. L’heure est venue où le temps recommence à espérer contre toute espérance.